Le dimanche, et surtout en Temps pascal, au lieu de l’acte pénitentiel, on peut aussi faire la bénédiction et l’aspersion de l’eau en mémoire du baptême.
Après la salutation, le prêtre, debout au siège, tourné vers le peuple, ayant devant lui le vase avec l’eau à bénir, invite à prier en ces termes :
Frères et sœurs bien-aimés,
demandons au Seigneur de bénir cette eau qu’il a créée ;
nous allons en être aspergés en mémoire de notre baptême :
que Dieu nous vienne en aide,
afin que nous demeurions fidèles
à l’Esprit que nous avons reçu.
Après un bref silence, il dit, les mains jointes, la prière de bénédiction de l’eau :
Seigneur, Dieu tout-puissant,
toi qui es la source et l’origine
de toute vie du corps et de l’âme,
nous te prions de bénir ✠ cette eau :
nous y recourons avec confiance
pour implorer le pardon de nos fautes
et obtenir la protection de ta grâce
contre toute maladie
et contre les embûches de l’Adversaire.
Dans ta miséricorde, Seigneur,
ne cesse pas de faire jaillir pour nous
les eaux vives du salut ;
nous pourrons alors nous approcher de toi avec un cœur pur,
et nous soustraire aux périls de l’âme et du corps.
Par le Christ, notre Seigneur.
℟. Amen.
Ensuite, prenant le goupillon, il se signe lui-même de l’eau, puis il asperge les ministres et l’assemblée, en circulant dans l’église si cela est utile pour la signification du geste.
Pendant ce temps, on chante un chant approprié.